Combat contre un grand dragon vert (PvKrazan)

Ce que Seika aime, c'est rester couchée pendant que ses soldats s’exécutent. Aujourd'hui il faisait un temps magnifique, le chant des oiseaux était coordonné et magnifique, entrait en résonance avec le vent qui soufflait d'une brise agréable, et le pollen des fleurs s'envolait et disparaissait, sous les yeux d'une Seika sur le dos, exposée aux réchauffants rayons du soleil. Avez vous déjà vu Seika dans cette situation? Non. Mais aujourd'hui la nature était extrêmement charmante et même Seika y prenait gout. Elle avait faim et repéra un mulot dans la même position qu'elle. Elle se leva durement, lentement. Son ombre cachait le soleil. Elle tua le mulot t et l'avale. Après quoi elle s'écroula et s'étira en fredonnant un air agréable qui se fondait parfaitement avec le temps et le décors.Pour la première fois, Seika oublia sa sœur, son histoire et toute ses erreurs, ses soldats et sa vie. Ici elle aurait épousé une fleur. Tout allait si bien. Elle se recoucha sur le dos. En réalité, cette journée agréable allait tourner au désastre pour elle. Seika ronronnait de plaisir exposée a la chaleur, elle n'avait plus envie de bouger, elle avait juste envie de rester ici, pour toujours, et ne jamais s'en aller... Quel bonheur! Mais, elle savait bien qu'on jour il faudrait bouger, a son grand désespoir. Aucun nuage de pluie a l'horizon, signe qu'elle allait pouvoir rester encore longtemps. Elle sentit une présence a ses coté, juste à coté d'elle. Peut être a quelques mètres, en haut, en bas, qui sait?

Un ciel bleu azur, sans nuages à l'horizon. Un vent calme et agréable, autant au niveau du sol que dans les airs. Que pourrait demander un dragon vert de plus ? Pas grand chose. Mais Krazan, lui, peu lui importait la météo. De son côté, le gibier commençait à son grand regret à se faire rare, et puisqu'il n'avait rien trouvé et que la faim lui tenaillait l'estomac, Krazan décida de chasser pour la première fois sur le territoire de Rexia. Jamais il n'oubliera l'aide que la dragonne rouge lui a accordée lors de leur rencontre...

Le terrain de chasse de la dragonne rouge était assez grand, et occupait une partie de la plaine de Madels, quelques prairies au pied des monts Actalytes ainsi qu'un petit bout du bois d'Itue : et c'est là que le dragon vert choisit d'aller. Pourquoi ? Le terrain lui rappelait Gardolania, sa végétation, et sa faune. En somme, la chasse allait être à la fois simple et fructueuse. Et ce fut le cas, comme un pauvre cerf adulte allait le découvrir en se faisant très facilement écraser la nuque dans des crocs puissants. Et un repas pour remplir la panse du dragon vert...

Sans s'en rendre compte, il n'était qu'à quelques mètres d'une créature à plumes, serres, et yeux perçants. Mais l'odeur de cette chose parvint aux narines du dragon vert, qui releva la tête et grogna, cherchant des yeux l'intrus...

Ce que Seika deteste, c'est se deplacer en plein moment de bonheur véritablement agréable et doux, bien entendut solitaire. Ceci dit, c'est moments son rares, et Seika le savait bien.

Premierement elle n'aime pas que qunlequn soit debout lorsqu"elle est couchée. Deuxièmement, elle n'aime pas etre en presence d'inconnu. Voila que, l'instinc la poussait a se lever et a saluer l'inconnu, que dis-je, une traditionnel manière de griffon. Seulement voila, Seika est une flemmarde paresseuse, et tres impolie.

Elle tenta de reflechir a une solution, mais son cerveau se deconcentra, le moment était trop bon. Seika nageait en boneur, etait infiniment heureuse. Non pas par fenientise cette fois mais par humeur, elle declina la possibilité de se battre. Ainsi, elle violait ses propres regles. Comment ça, pas envie de se battre? La Grande Seika était en train de se ramolir a vue d'oeil. Seul une idée lui vint a la tête. Qui plus est, elle etait tres mauvaise, son idee. Si seulement elle était moin paresseuse, oui, si seulement...

-Le gros! Degage, moucheron!

Elle s'adressait au grand dragon vert, mais elle ne savait pas que s'en était un...

- Le gros ! Dégage, moucheron !

En règle générale, Krazan ne répondait jamais à ce genre d'insulte ou de provocation. Mais la situation était bien différente : il mangeait, et n'aimait pas être dérangé à ce moment. De plus, l'intruse semblait squatter le territoire de Rexia, et, au vu de son comportement, elle ne semblait pas y avoir été autorisée. Deux raisons de voir rouge et de grogner de plus belle.

- Je ne bougerais pas d'ici, et sache que l'on ne me parle pas sur ce ton, misérable ! De plus, tu n'as rien à faire ici !

Le dragon vert avait prononcé ces mots avec une rancune certaine, accompagnée d'un semi-rugissement. S'il devait combattre, il le ferait, non seulement pour protéger sa vie, mais aussi pour protéger le territoire de Rexia, même s'il n'y était qu'en tant qu'invité... Méfiant de la réaction de celle qui l'avait insulté, il se remit sur ses quatres pattes et prit appui sur le sol, prêt à bondir...

Seika, partir? Vous plaisantez ! Essayez déjà ne serais ce que la faire bouger d'un centimètre. La nous parlons vaguement de sortir dû territoire de la fameuse Rexia, bien que Seika était totalement inconnue à cette information, mais on parlait surtout de se lever et de, soit regarder le dragon, se balader ect ; mais en tout cas se lever était pour n'importe qui qui connaissait bien la jeune grifonne un ordre impensable, voué à l'échec, même inutile à prononcer sous peine de reproches, De critique, insulte et j'en passe et des meilleures. Bref on peut demander ce qu'on veut à Seika ça nous retombe toujours dessus. Alors Seika soupira.

Elle se pliants en deux, avant de se mettre en boule. Malgré ses airs maléfiques et mechant, elle avait l'air d'un petit ange à plumes, petit Jésus en abusant un peu. Seika ressemblait à une petite fleur sauvage. Bref, Seika était belle lorsqu'elle le voulait. Après avoir vu le dragon, elle enfoui sa tête sous ses bras, et toujours en boule elle murmurait
- Pardon.

Seika avait dit ça d'une voix douce. Elle n'était pas bête.

Hs :J'abbandonne ou pas la bataille en fonction de ta réaction :D

Ce fut la première fois qu'une griffonne apparut aux yeux du dragon. Il en avait déjà entendu parler et en avait vu des images, mais c'était tout. En tous cas, cette griffonne-ci était assez belle, mais Krazan remarqua la forme que les deux parties de son bec lui donnaient : une expression maléfique et méchante... Par ailleurs, bien que Seika ne montre aucun signe d'hostilité, Krazan ne baissa cependant pas sa garde, car la méfiance et la prudence lui ont sauvé la vie plus d'une fois... Montrant les crocs pour avoir l'air hostile, il rugit faiblement puis haussa la voix :

- Pardon ? Si tu es réellement désolée, va donc sur un autre territoire. Si tu tiens vraiment à rester ici, va demander l'asile à Rexia, la dragonne qui domine sur ces terres.

Sans s'en rendre vraiment compte, le dragon vert était en train de protéger un territoire qui n'était pas le sien. Mais comme il avait eu la chance d'avoir obtenu la permission d'y chasser, il considérait que lui aussi devait en protéger les limites.

Krazan regardait la boule de plume avec des yeux perçants, méchants, effrayants. Cependant, il pensait qu'il n'y avait qu'elle, trop concentré sur Seika pour avoir senti ses soldats...

- Pardon ? Si tu es réellement désolée,
va donc sur un autre territoire. Si tu tiens vraiment à rester ici, va
demander l'asile à Rexia, la dragonne qui domine sur ces terres.

Désolée? Seika? Non. Tout ceci n'était qu'une feinte. En réalité, tout ce qu'elle attendait, c'était une erreur, un faux mouvement de la part du dragon vert. Son erreur, n'était pas une feinte assez grosse pour que la griffonne s'y loge, mais elle était assez grosse pour en faire néanmoins bonne action. Bonne action, c'est a dire en SA faveurs, celle de la griffonne, bien entendu. Son erreur, donc, était d'avoir cru qu'elle était seule.

La griffonne, à ces paroles, se leva, afficha un sourire narquois. Elle poussa un rugissement, aigüe, puis ria. Quel stupide dragon il faisait, pensait-elle, non seulement idiot, mais aussi peu rusé. En vérité, elle ignorait le niveau d'intelligence d'un dragon vert. Surtout d'un dragon, car la plupart son intelligents et rusés. Plus que les griffons, mais Seika, elle, n'était pas une griffonne normale. Bref, on aurait pu croire aux paroles de Seika, mais malgré, ce dragon était intelligent, mais très puissant. Donc, invoquer ses pions dans un terrain qui n'est pas le sien, est une carte a deux faces, l'une lisse et l'une tranchante.

Bref, arriva de tout coté, surgit tout droit de l'obscurité, des griffons, certains vif, puissants, et d'autres, blessés, jeunes, vieux, tous les genres se regroupaient chez Seika. La Griffonne, qui n'avait aucune pitié, se jeta a la gorge du dragon vert, bien sur, ce sera une action qui (ne) se réalisera (pas)...

La suite au prochain épisode!

Ce ne fut que quelques secondes avant l'attaque de Seika que le dragon vert remarqua l'attroupement de griffons de tous âges et de catégories qui l'encerclaient. Ce coup fourbe ne fit qu'augmenter la rage de Krazan... Mais le rassura un peu malgré tout. Si la griffonne avait appelé ses congénères, elle devait être faible, et il le saurait bientôt.

Faisant une roulade de côté pour esquiver Seika, il se retrouva face à un très jeune griffon, à peine sortit de son stade équivalent à l'enfance chez les Humains. Krazan claqua des crocs devant son bec et, prenant peur, le petit recula lentement, hésitant à attaquer aussi...

Laissant tomber ce griffon, Krazan retourna au centre du cercle et regarda Seika avec des yeux méprisant :

- Hmm, je suis bien rassuré : je n'aurais pas besoin de me fatiguer pour te vaincre...

Prenant appui sur le sol, griffes plantées dans la terre, il attendit une nouvelle charge de la part de Seika...

Seika se doutait bien que son enfantine petit attaque ne toucherait pas le dragon, qui bientôt se retrouva face à un très jeune griffon, Œil de Loup, un de ses semblables. Mais, puis-t-il être un esclave de Seika, il était loin d'être un loup, c'est dire un fidèle guerrier ne reculant devant rien. Ô combien Seika était sadique, elle ne pouvait s’empêcher de pardonner à ceux qui fuient de jeune âge. Krazan claqua des crocs devant son bec et,
prenant peur, le petit recula. Puis, le dragon détourna son attention d’œil de Loup et vit Seika; puis dit:

- Hmm, je suis bien rassuré : je n'aurais pas besoin de me fatiguer pour te vaincre...

Rassuré? C'est tout ce qu’elle espérait. Mais, son plan de fuite avait beau être parfait, les griffons se perdent toujours en mettant la barre trop haut; bien trop fiers guerriers, leurs ambition de simple soldat deviennent alors des ambition bien plus en ampleur : des ambition dignes des plus grands conquérant, et lorsqu'on réussit, si l'on réussit bien entendu ces fameux buts impossibles, on remet la barre, mais bien plus haut, et puis, ils se perdent. Bon, on en est pas encore la pour Seika ,malgré qu'elle soit comme ces vieux "fous" ambitieux, tous les griffons ne sont pas comme ça. Même les plus gentils peuvent l'être. Regardez Shirou, faire des enfants griffon-dragon, sacré défi! Bref.

Seika ne voulait pas, ou plutôt plus fuir. Non seulement pas sage ; dans les deux sens du terme, sagesse et calme; mais aussi crétine qu'un lapin (OK je sors) . Autant le dire, c'est pas qu'elle ne peux pas fuit; bien qu'elle en ait plus les moyens; c'est surtout qu'elle ne veux pas fuir. Ce serait trop beau de laisser un dragon mort derrière elle, mais les choses en avaient décidé autrement. Seika, comment dire, avait décidé de se battre. Au lieu d'écouter et de suivre la voix de la sagesse, autant dire qu'elle peut mener au chemin de la puissance, elle préférait prendre un périlleux chemin menant à l'Enfer, bien que Krazan l'en tirera.

Soudainement, elle lui sauta sauvagement dessu, s'accrochant à sa gorge, enfin, elle allait le regretter.

(On fait comme au rp cb hein?)

(Ouiiii =D)

Des très jeunes, des anciens, des blessés, des malades... Aux yeux de Krazan, la griffonne nommée Seika avait rayé les mots "bonté", "gentillesse" et "compassion" de son dictionnaire... Faire venir de tels membres de son groupe au combat était indigne de la part de n'importe quel meneur.

Et cette meneuse-ci se jeta à la gorge de Krazan, sans prévenir. Fort heureusement pour le dragon, il s'était préparé à une attaque de ce type et ne flanche pas d'un centimètre quand Seika se jette à sa gorge. Et c'est là que Krazan sourit. Non pas pour le plaisir de se faire mordre sauvagement, mais parce que c'est ce qu'il attendait. Il bondit alors vers l'avant, contre un chêne solide, et écrasa Seika contre le bois centenaire qui craqua sous la force du dragon. Ce n'était pas son attention, mais l'arbre fut déraciné par la même occasion et tomba entre les autres griffons qui s'écartèrent. Alors le dragon vert planta ses crocs dans le cou de Seika, profondément, sans pour autant mettre sa vie en danger.

Lorsque Seika reçut la morsure, elle devint folle de rage et se débattit fortement. Les Griffons baissèrent la tête. Il pensaient que le dragon vert la tuerait, qu'elle était perdu. Malheureusement pour eux, elle survivera. La Griffonne Seika, donna des cous de griffes, des coups de becs dans le vide, en espérant toucher le dragon, mais il était impossible pour la griffonne de le toucher. Vint alors, après maintes débats, le moment ou la mort était proche, la griffonne, le sang qui coulait du coup et glissait jusqu'au sol, l'écume à la bouche, les yeux rouges, gémit faiblement. Elle n'avait plus que quelques forces, insuffisantes pour donner un autre coup de pattes, privée d'une vue nette et d'une ouïe correcte, cause de bourdonnement, son équilibre et sa précision, nettement diminués, ne lui permettait pas de donner quoi que ce soit au dragon, puis, s'évanoui.

(J'ai pas eu beaucoup de temps)

Le sang coula lentement le long des crocs du dragon, et le liquide chaud et salé atteignit bientôt les papilles gustatives. La plupart des dragons laissent la rage du combat les envahir, poussés par le goût du sang et l'instinct de survie... Mais Krazan savait y passer outre. Ne relâchant pas sa prise, il attendit que Seika cesse de se débattre vainement. Cela ne prit que peu de temps, et c'est lorsque la griffonne fut sur le point de mourir que le dragon vert la relâcha : tuer un adversaire n'était pas dans ses habitudes. Regardant Seika avec des yeux plissés, Krazan se tourne vers le cercle de griffons.

- Elle n'a pas péri. En revanche, si vous ne partez pas, je l'achève, et vous avec...

Bien entendu, cela était faux. Enfin, seulement à moitié... Mais cet argument fonctionna à merveille, pour preuve, tous les griffons se retournèrent et s'enfoncèrent dans le bois.

Un temps passa. Un temps où Krazan lécha les plaies de la griffonne. Les siens étaient partis, Krazan tiendrait sa parole et ne la tuerait pas. Une fois l'hémorragie stoppée, le dragon vert attendit simplement le réveil de Seika...

Aux paroles plutôt violentes et surprenantes dû dragon, les griffons contemplent leur chef, et la croyant morte malgré les dires du dragons, eurent faillt manifester leur joies de libertés, mais réfléchissant bien aux paroles dû dragon, ils décidèrent de cacher leurs sentiments, craignant la réaction dû dragon. Seika n ' aurait jamais cru ses soldats se dégonfler, pourtant, les griffons sont de braves soldats, et sont réputés tombes et fidèle, à leurs compagnons, amis, tyran ou chef. Peut importe la raison ou la personne, des qu'ils donnent une paroles, ils n'en on qu'une, et la tienne jusqu'à mort ou jusqu'à fin.

Voilà, simplement Seika se réveilla doucement. Elle poussa les yeux pour que sa vision floue s'éclaircies. Elle vit le dragon, et d'un bond secoua au loin, un mètre plus loin. Elle fut prise de la douleur de son cou. Elle tomba patre terre en glissant. Élle fut sur le ventre et grogna. Elle se releva lentement, et retomba. Elle reeseya durant longtemps puis elle finit par se tenir complement debout. Elle tremblait de tous ses membres t constata sa blessure léché. Elle crachat par terre.

-Pourquoi t'as fait ça ?

Krazan ne laissa paraître aucun signe d'amusement sur son visage lorsqula griffonne, affaiblie par les blessures et par un rétablissement très proche, subit toutes les peines du monde pouse mettre en équilibre sur ses quatre pattes. Une fois cet exploit miraculeusement réussi, le dragon vit que Seika cracha à terre. Ce geste était fait par la plupart des adolescents humains, et ce qui troublait le plus était le fait que cette action ne les dérangeait pas...

Bref, contemplant le geste puéril de Seika qui était au top de sa forme, il écouta sa question qui se rapprochait plus d'une menace que d'une réflexion.

- Pourquoi ? Parce que je respecte mes adversaires, quels qu'ils soient. Dis-moi, ces autres griffons... Quel est leur rang par rapport à toi ?

Krazan n'allait pas aimer la réponse. ça non.

- Pourquoi ? Parce que je respecte mes adversaires, quels qu'ils soient. Dis-moi, ces autres griffons... Quel est leur rang par rapport à toi ?
Seika se redressa brusquement. Respecter... Son adversaire? Balivernes! Pour Seika, un adversaire n'était qu'un déchet, qu'un objet capable de vous entraîner, de vous nourir ou de vous divertir! Comment considerait-elle le dragon vert? Un puissant. Il était nettement plus fort qu'elle. Mais qui de la tortue ert du lievre gagna? Il n'y av ait aucune chance quelle gagne. Et d'ailleur, elle n'était pas une tortue et krazan un lievre qui faisait une course. Elle n'était pas la pour faire joujou. Sans blague.

L rang de leur esclave? Que dire? Un esclave, c'est un esclave; pas plus, pas moin. Un objet, fabriqué dans le seul but de divertir et obéir à leur maître. Quel terme, sionon esclave, pouvait les définir?

-Mes esclaves!

- Mes esclaves ! répondit la griffonne.

Seulement une fois dans sa vie, Krazan avait connu la rage. Une rage meurtrière. Cette fois-ci, c'était une toute autre forme de rage, mélange de mépris et de colère envers Seika. Asservir son propre peuple est à ses yeux un pêché indigne de tout être vivant. Ses lèvres se retroussèrent, laissant paraître des rangées de crocs acérés. La peau écailleuse qui protégeait ses yeux se fermèrent de moitié. Les pupilles reptiliennes devinrent encore plus fines. Un léger sifflement passa entre les crocs du dragon. Krazan avait entendu la réponse qu'il aurait voulu ne pas entendre, et ses soupçons confirmés, il se laisse aller et exprime son mécontentement en se jetant sur la griffonne pour la renverser et ensuite poser violemment une patte sur l'articulation d'une aile.

- Toi... Tu vas les libérer de leurs chaînes... Et plus vite que ça, ou crois-moi, tu va tellement souffrir que tu me suppliera de te tuer pour abréger tes souffrances...

Jamais le dragon vert n'avait imaginé prononcer ce genre de menace avec une telle conviction. Oui, il le ferait. Oui, la colère le contrôlait. Mais un semblant de raison l'empêchait de rompre de suite le cou de Seika...

- Toi... Tu vas les libérer de leurs chaînes... Et plus vite que ça, ou crois-moi, tu va tellement souffrir que tu me suppliera de te tuer pour abréger tes souffrances...

Seika aurait pu accepter, elle savait ; malgré qu'elle soit ambitieuce a un tel point qu'elle devrait, plutôt voudrait resister pour sa seule côte, son honneur, sa raison; Bref, mais cette fois-ci, n'importe quel Griffon savait qu'il n'avait aucune chance. Ainsi, elle était piégé à son propre jeu. Elle ferma les yeux, sachant plus quoi dire, sachant surtout que le dragon en finirait d'elle, et qu'elle ne libererait en aucun cas ses esclaves. En aucun cas... La douleur que la Griffonne allait endurer était la plu grande peine iomaginée pour tous les Griffons. Perdre ses ailes, pour un Griffon, c'est perdre so,n honneur. Sans ailes, pas de piquets enn casse, et aucun moyens de plus que la course pour lacérer une proie de ses griffes. Défault de chasse. Maintenant, parlons combat. Sans possibilités d'attaques aérirenne, le Griffon est desavantagé. Surtout qu'il ne peut pas voler et perd son agilité légendaire en combat, seul cause d'ailes. mais Seika, elle s'en fichait. Elle n'allait pas lâcher. Seulement voilà, le destin en avait décidé autrement.

La jeune Griffonne repensa au Kobold, avec une once de pitié. Elle était triste pour lui. une meurtrière qui se rendait compte, sous la mort, de ses crimes les plus durs. La pauvre Griffonne était en train de regretter. Une faible créature, ce qu'elle était au fiond, ne laisse pas à désirer.

-Vas-y...

Krazan se rendait tout à fait compte de ce qu'il faisait, et une partie de lui-même se battait pour que le dragon reprenne son calme. En vain.

- Vas-y...

Y aller ? Le faire ? Krazan avait eu l'autorisation de le faire. Une bonne raison pour ne pas être crédibilisé, n'est-ce pas, puisqu'il en a le droit ! Après tout, la griffonne méritait ce genre de châti...

Le dragon se retient de frissoner quand il eu conscience de ce qu'il venait de penser. Jamais une telle façon de voir les choses lui était arrivée à l'esprit. Et il se demandait s'il n'était pas en train de devenir cruel à son tour, si lui aussi allait devenir froid et meurtrier, si lui aussi...

Non. Il ne le sera jamais. Pas avec les autres. Seika n'avait fait aucune preuve de culpabilité ou de loyauté en le combattant. À son tour de faire de même.

- Très bien. C'est toi qui a voulu.

Le dragon appuya un peu plus fort sur l'articulation de l'aile de la griffonne, et il sentait sous sa large patte des os bouger, s'éloigner... Et se briser dans un *crac* sonore, que l'on pouvait entendre distinctement à dix mètres à la ronde. Cela a probablement dû faire mal, très mal, mais physiquement. Ce fut une blessure morale pour Krazan, lui qui n'avait jamais fait souffrir les autres. Mais il le fallait. Cette pensée lui redonnant courage, il abandonna l'aile brisée pour passer à la deuxième. Mais cette fois il n'y alla pas de main morte, et les os furent cette fois broyés très vite. Il laissa un temps à la griffonne qui gémissait, souffrait, se tortillait de douleur. Puis il passa aux pattes... Mais attendit.

Les ailes de la Griffonne

- Très bien. C'est toi qui a voulu.

Son aile craqua peu après. Alors Krazan, qu'elle eut crut pacifique et sans danger lui avait fait du mal. Seika eu très mal. Tellement qu'elle cria et gémit. Il n'attendit pas et passa à la deuxième. Seika essaya de dire quezlque chose, mais la douleur était tellement intense qu'elle ne réussit qu'a ouvrir la bouche sans prouction de son. Il craqua la deuxième ailes. Seika manqua de s'évanouir, mais elle ne réussit pas. Malgré la douleur, rien n'y fit. Elle fit des gestes avec ses pattes, mais sans son toujours. Elle repris son souffle et tenta de se rekever. En vain. Le dragon appuyait puissamant. Elle ne pouvait pas résister. Elle se releva.

-Suffit! D'accord!

Fort heureusement pour elle, Seika eut l'intelligence - ou le désir de survie suffisant - de clamer la fin de cette douleur, de cette torture, qui en était aussi une pour le dragon vert. Il avait fait du mal, beaucoup de mal, beaucoup trop. Et ce genre de souvenir ne s'efface jamais complètement...

Krazan laissa donc les pattes de la griffonne, déjà largement handicapée physiquement. Rien que de voir les ailes pliées dans le mauvais sens fit un haut-le-coeur au dragon, qui réussit à ne laisser transparaître cela qu'avec une goutte de sueur.

- Alors qu'attends-tu maintenant ? La fin du monde ?

Haha, quel bon moment pour faire de l'humour...

Dernier souffle

- Alors qu'attends-tu maintenant ? La fin du monde ?

Haha, quel drôle de moment pour faire de l'humour, pensa la griffonne. Horrible vision qu'était de libérer ses esclaves. Abbandonner tout, en cet seul et unique instat? Que se passait-il? Pas d'envie de se debattre, de faire un coup fouré, rien. Toute trace de mechanceté avait disparut. Non! Seika, reprend-toi, se dit-elle. Mais son cervau refusa de travailler, seule une idée fixe se garda et occupa ses pensées. Les liberer. Les liberer! Seika allait les liberer! Ses muscles se contrôlaient tous seuls, elle se leva. Pourtant elle commanda à son cervau de fuir. Mais rien. De toute façon elle n'avait aucune chance. Fuir? Et coment? En volant elle serait peut-etre, je dis bien peut-etre plus rapide que le dragon. Mais à la course, attablée de la douleur... Aucune chance. Même jusqu'a ses pensées maléfiques semblaient être dans un coin de cervau. Ses intentions réeles ne laisait pas à désirer. Si elle se contrôlait, elle devrait attaquer le dragon, tenter de fuir, un plan au moins! Et là... C'est la dérive...

Pas de questions, ni rebellions. Elle n'avait pas choisit de naître ainsi. Pas choisit de vivre ici. Et surtout comme ça. Finalement, elle ne regretta rien. Un sourire se dessina sur ses lèvres, enfin, son bec. Mais elle le cacha au dragon. Elle décida de donner au dragon ce qu'il desirait. Elle monta sur une pierre. Elle se cabra, se leva sur ses deux pattes, et hurla. La commença le plus beau des spectacles. Tout d'abbord, à son cri, tout se tut durant quelques secondes, l'eau se figea, le vent arreta de souffler, les herbes se stoppaient de danser. Pas un bruit, a par la respiration du dragon et celle de Seika, y comprit son cri. Il s'entendit magnifiquement, il était si agrable à entendre. Des cris de griffons, comme des gémissement se firent entendre. Mais rien ne la perturba, elle ne descendit pas de ton, et finit par arreter de hurles, en retombant lourdement sur ses pattes.

Le spectacle se conclut sur un vol de griffon. Vieux, jeunes, et même tellement petit qu'ils n'avaient même pas d'ailes, portés par des jeunes. Seika en versa une larme et partit dans la direction oposé au dragion, vers un gouffre. Elle soupira, et sauta. Sa vie était finie.

La forme assez mal placée d'humour lancée par le dragon vert eut son effet peu de temps après. Sans quitter la griffonne des yeux, il vit celle-ci monter sur une pierre, et se placer sur ses deux pattes antérieures - celles apparentées à des pattes de grand félin - et lancer un cri puissant. Mais ce cri n'avait pas pour but d'effrayer, ou d'intimider, voire même de déboussoler. Il avait pour but de lancer un appel, un appel qui fut comme une mélodie aux oreilles du dragon. La belle rose a pourtant des épines empoisonnées, et c'est pour cela que Krazan allait éviter de faire remonter la griffonne dans son estime.

Derrière la barrière végétale des bois s'envolèrent tout un groupe de griffons, un spectacle magnifique pour Krazan car ce dernier savait qu'il s'agissait d'un vol vers une liberté certaine... Puis il tourna le regard vers la griffonne, pour la remercier et lui proposer quelque chose. Seul un réflexe le fit galoper vers le gouffre, sauter dans le vide, agripper Seika avec ses griffes et battre violemment de ses ailes pour les remonter tous deux, lentement. Ce ne fut qu'après un effort considérable qu'ils se retrouvèrent tous deux de nouveau au bord du gouffre, Krazan, haletant, s'étant mit par précaution entre Seika et le précipice. Après une maigre récupération, il lance un regard noir vers la suicidaire :

- Explique-moi pourquoi tu as fait ceci... Qui serait assez idiot pour vouloir mourir alors que la vie est un cadeau offert une seule fois ?!

On tient a moi?

- Explique-moi pourquoi tu as fait ceci... Qui serait assez idiot pour vouloir mourir alors que la vie est un cadeau offert une seule fois ?!-Qui suis-je maintenant, stupide dragon?! Sans mes esclaves, je ne suis que simple griffonne, que m'attache à la vie desormais? Je ne suis, plus rien. ...

Elle semblait pleurer, mais sans verser de larmes. Hurler, mais sans mots. Elle fut consternée, et eut envie de hurler à pleins poumons. Sa respiration accelerait, s'imaginant la suite.

-Un cadeau? Et bien j'aurait préféré ne pas l'avoir eu! Que faire? Toi, tu as un but. Quel est le mien? Ma vie n'as aucun sens! Qu'ai-je fait? Je ne suis plus rien. Je suis insignifiante. Une fourmie dans ce monde de géants. Tous mots minables conviennent, bon sang!

Semblant inmpossible de se justifier, et les larmes aux bord des yeux, elle finit par pleurer, et voulut se cacher, se retenir, mais tout enfouir à nouveau ne justifierait rien.

-Sans personne qui tient à moi, aucun attachement. Mes esclaves l'étaient. Et maintenant, mon but est accomplit. Enfin, mon but...

Que dire? Que faire?

-Je m'en trouverait bien un autre moyen de me scuicider!

Mais avant de partir elle attendit les paroles du dragon.

-Un cadeau? Et bien j'aurait préféré ne pas l'avoir eu! Que faire? Toi, tu as un but. Quel est le mien? Ma vie n'as aucun sens! Qu'ai-je fait? Je ne suis plus rien. Je suis insignifiante. Une fourmi dans ce monde de géants. Tous mots minables conviennent, bon sang! Sans personne qui tient à moi, aucun attachement. Mes esclaves l'étaient. Et maintenant, mon but est accomplit. Enfin, mon but... Je m'en trouverait bien un autre moyen de me suicider!

Krazan regardait Seika d'une façon neutre, sans aucune expression. Et, pourtant, quelque chose tournait en rond dans son esprit, cherchant les mots qui pourraient redonner goût à la vie à cette griffonne. Il finit par trouver, finalement, après un temps de réflexion qui lui semblait avoir durer des semaines, et Krazan releva la tête.

Il y a des choses en ce monde
Qu'il vaudrait bien mieux oublier.
Les astres font bien une ronde
Nocturne, le vent fait plier
Les arbres. La vie, elle, beaucoup
Plus forte que le reste, un tout
Qui nous définit, ne doit pas
Être mise sur l'autre rive.
Oui, parce que quoi qu'il arrive,
L'avenir repousse le trépas.

Sur ces mots, le dragon vert se remit droit, sur ses quatre pattes, et observa Seika avec sérieux.

- Si tu veux que quelqu'un tienne à toi, tu n'as quoi voyager, apprendre, rencontrer ! J'ai peut-être un but, mais personne non plus ne m'attend ou s'inquiète pour moi. De nombreuses fois j'ai voulu moi aussi mettre un terme à tout cela ! Mais je ne l'ai pas fait. À quoi cela servirait ? Tu aurais vécu tout cela, fait tout ce que tu as pu faire pour rien et disparaître sans laisser de traces ?

Reprenant son souffle après avoir dit tout cela d'une traite, il se rapprocha de Seika et inspecta ses ailes brisées.

- Ces os sont peut-être brisés, mais de l'immobilité et du repos te fera voler de nouveau dans deux semaines environ. Pendant ce temps, je veillerais sur toi, et te protégerais. Le temps que tu guérisses. Et, entre-temps, je t'apprendrais ce que sont gentillesse, solidarité, et bonté.

Vie

Il y a des choses en ce monde
Qu'il vaudrait bien mieux oublier.
Les astres font bien une ronde
Nocturne, le vent fait plier
Les arbres. La vie, elle, beaucoup
Plus forte que le reste, un tout
Qui nous définit, ne doit pas
Être mise sur l'autre rive.
Oui, parce que quoi qu'il arrive,
L'avenir repousse le trépas.

Sur ce poème Seika s'agita, ne sachant que dire, sentant le trepas, mais avec l'envie de resteer et de partir. Non! Seika allait attendre la suite.

- Si tu veux que quelqu'un tienne à toi, tu n'as quoi voyager, apprendre, rencontrer ! J'ai peut-être un but, mais personne non plus ne m'attend ou s'inquiète pour moi. De nombreuses fois j'ai voulu moi aussi mettre un terme à tout cela ! Mais je ne l'ai pas fait. À quoi cela servirait ? Tu aurais vécu tout cela, fait tout ce que tu as pu faire pour rien et disparaître sans laisser de traces ?

C'était ce qu'elle désirait. Disparaître. Sans laisser de trace. Mais elle avait la mysterieuse envie de répondre "Oui." Mais simplement ne dit rien, étant en tort.

- Ces os sont peut-être brisés, mais de l'immobilité et du repos te fera voler de nouveau dans deux semaines environ. Pendant ce temps, je veillerais sur toi, et te protégerais. Le temps que tu guérisses. Et, entre-temps, je t'apprendrais ce que sont gentillesse, solidarité, et bonté

-Non! Tu... Tu mens! Tu n'as aucun interet à me protéger et a m'aider. Ma oeur m'avait dit qu'elle tenait à moi! Qu'elle ne m'abbandonnerait jamais... Et pourtant, c'est faux! Ne me mens pas... Pas toi, tu ne peux pas.

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